Les officiers de la gendarmerie royale formés sur la prévention de la torture
150 officiers du Maroc et d’autres pays francophones subsahariens sont ciblés par ce programme.
Faire connaître auprès des officiers de la gendarmerie royale les prérogatives du Mécanisme national de prévention de la torture (MNP). C’est l’objectif que s’assigne un programme de formation né d’une initiative bilatérale du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) et de la gendarmerie royale.
A l’Ecole royale des officiers de la gendarmerie royale à Ain
Harrouda, cette formation de deux jours, les 24 et 25 avril, vise aussi à
mettre la gendarmerie royale au diapason des traités en matière de
protection et de prévention de la torture.
Un total de 150 officiers du Maroc et d’autres pays francophones
subsahariens sont ciblés par ce programme dont le coup d’envoi a été
donné, hier, par le général Mohamed Bousbaâ, directeur des affaires
extérieures à la gendarmerie royale, et le président du CNDH, Driss El
Yazami. Les deux hommes ont eu l’occasion de réitérer leur volonté de
renforcer leur coopération.
Le général Bousbaâ a rappelé l’engagement de la gendarmerie royale
dans la lutte contre la torture et les mauvais traitements, estimant que
l’ouverture sur d’autres institutions permet de mieux comprendre et
appréhender les différentes mutations que connait la société marocaine.
Avis partagé par El Yazami, pour qui cette collaboration relève aussi
de sa mission de mettre en oeuvre les droits de l’Homme. Et de rappeler
qu’en vertu de la loi 76-15 relative à la réorganisation du CNDH
publiée le 1er mars 2018, le CNDH exercera les compétences du MNP. Il
est donc amené à collaborer avec toutes les institutions en charge de
l’application de la loi, y compris la gendarmerie royale.